




La supervision bancaire dans les pays de la CEMAC est le fruit d’une longue évolution. Il s’agit d’un processus qui a été engagé à travers la mise en place de la coopération monétaire via les accords de Brazzaville des 22 et 23 novembre 1972.
Les faillites bancaires enregistrées à la fin des années 80 ont amené les Chefs d’Etat de la sous-région à créer la Commission Bancaire de l’Afrique
Centrale (COBAC) en 1990 par la signature de la Convention du 16 octobre 1990 à Yaoundé. Ce dispositif a été renforcé par la Convention du 17 janvier
1992 signée à Douala et portant harmonisation de la réglementation bancaire dans les Etats de la CEMAC.
Structurée autour d’un collège de douze Commissaires et d’un Secrétariat Général, la COBAC s’est vue assignée des missions aussi larges qu’étendues dont l’une des principales est d’assurer la stabilité du système bancaire et la sécurité des dépôts. Elle dispose à cet effet des pouvoirs de contrôle, administratif, juridictionnel et réglementaire. Sur la base de ce dernier pouvoir, la COBAC édicte des règlements à caractère général et prudentiel s’appliquant à l’ensemble des établissements de crédit et de microfinance. Le Secrétariat Général compte aujourd’hui cinq Directions et trois départements rattachés au Secrétaire Général. Il organise les contrôles sur place et sur pièces des établissements de crédit et de microfinance.